La 3D passive au cinéma est très rentable ! En effet, si de plus en plus de cinémas proposent de la 3D passive, c'est qu'il y a avant tout un intérêt financier. Tout d'abord, les lunettes sont vendues et non louées. Ainsi, le fait de vendre les lunettes a un intérêt marketing : "venez au cinéma avec vos propres lunettes 3D et ne payez plus de location". Mais dans les faits, moins d'une personne sur 10 va au cinéma avec ses propres lunettes 3D dans son sac... Du coup, la plupart des gens rachètent systématiquement les lunettes 3D pour chaque séance !
Les lunettes 3D passives achetées en masse coûtent une misère et sont revendues 5 à 10 fois le prix alors que les lunettes 3D actives coûte beaucoup d'argent aux exploitants (pannes, casses, vols, entretient, batteries...). Le calcul est vite fait pour les exploitants pour qui la 3D passive est une véritable manne, même si la qualité d'image s'en voit dégradée y compris en 2D (voir notre article "Cinéma 2D en péril"). Car en 3D passive, on est obligé d'utiliser des toiles d'écran métallisées qui génèrent des problèmes de colorimétrie, d'uniformité (plus lumineux au centre que sur les bords de l'image) et également de dédoublements d'image (effets de ghosts). Bref, c'est une vraie calamité sur le plan qualitatif!
Les lunettes 3D passives achetées en masse coûtent une misère et sont revendues 5 à 10 fois le prix alors que les lunettes 3D actives coûte beaucoup d'argent aux exploitants (pannes, casses, vols, entretient, batteries...). Le calcul est vite fait pour les exploitants pour qui la 3D passive est une véritable manne, même si la qualité d'image s'en voit dégradée y compris en 2D (voir notre article "Cinéma 2D en péril"). Car en 3D passive, on est obligé d'utiliser des toiles d'écran métallisées qui génèrent des problèmes de colorimétrie, d'uniformité (plus lumineux au centre que sur les bords de l'image) et également de dédoublements d'image (effets de ghosts). Bref, c'est une vraie calamité sur le plan qualitatif!
La 3D est donc devenue globalement néfaste pour le spectateur qui voit le prix global des séances largement augmenter et la qualité d'image se dégrader fortement, y compris lors des séances non 3D...
Il serait temps que les organismes officiels mettent un peu d'ordre dans tout ça en imposant le respect des normes de qualité du cinéma (et ne pas les assouplir).