Écran de vidéoprojection Flex DNP
Cette démo fût l'occasion pour nous de découvrir en particulier le fameux écran de vidéoprojection motorisé haut ultra-haut de gamme Flex DNP. L'intérêt de cette technologie de toile grise est de ne réfléchir que la lumière provenant de face et d'inhiber la lumière parasite venant du sol et du plafond. Ainsi, si quelque soit la position du spectateur face à l'écran, l'image reste lumineuse. En revanche, les réflections parasites provenant d'en haut ou d'en bas sont très largement atténuées. L'écran était présenté en démonstration avec 2 spots lumineux braqués directement sur l'écran. Et le résultat est impressionnant ! Même dans ces conditions extrêmes, l'image restait regardable, ce qui n'est absolument pas le cas avec une toile classique. Cette toile conviendra donc particulièrement aux pièces à vivre mais aussi aux salles dédiées dont le sol et le plafond ne sont pas totalement noirs ou dont les surfaces sont réfléchissantes. La toile reste chère (compter plus de 2000€ pour un écran fixe pour une taille d'environ 2m) mais la qualité et là. Jamais nous n'avons vu un tel résultat avec des toiles grises.
L'écran existe en version fixe avec ou sans masques ainsi qu'en version déroulante.
Comme vous pouvez le voir sur notre photo d'un échantillon de toile, la lumière est réfléchie sur un angle d'environ 5 à 10°. Toute la lumière au delà de cet angle est absorbée. La toile devient alors presque totalement noire !
En savoir plus sur l'écran...
Vidéoprojecteur Digital Projection MVISION à LED
Pour démontrer les capacités de l'écran, Genesis-Technologies utilisait le vidéoprojecteur Digital Projection MVISION à LED connecté sur un lecteur Blu-ray Lexicon BD-30 (un clone de la platine Blu-ray Oppo BDP-83) et un Kaleidescape Blu-ray. Bien que non calibré, le projecteur offrait de belles performances grâce en particulier à sa puce DLP DC4 (Dark Chip 4), lui conférant un contraste bien plus élevé que le vidéoprojecteur Vivitek LED que nous avions testé (DC3). Par contre, les menus ne sont guère différents du Vivitek (base commune Delta) et l'on retrouve les lacunes que nous avions remontés à l'époque à savoir un CMS pas très utilisable et des mémoires de gamuts dont les paramètres ne sont pas réglables. Comme sur le Vivitek, nous n'avons pas remarqué d'AEC (y compris en les cherchant dans les scènes difficiles). La fluidité est quasiment identique à celle d'un vidéoprojecteur DLP à roue chromatique, soit moins fluide qu'en tri-matrices. Pour ce qui est des convergences, on retrouve là aussi les problèmes déjà vus sur le Vivitek (qui n'ont théoriquement pas lieu d'être car il n'y a qu'une seule matrice mais qui sont bel et bien présents). Le piqué n'est donc pas au niveau de celui d'un vidéoprojecteur mono-matrice DLP à roue chromatique. Malheureusement, c'est le lot de tous les vidéoprojecteurs actuels utilisant cette technologie. Espérons que les prochaines générations corrigeront ce problème. Un autre problème réside dans le spectre lumineux du flux généré par les LED. En effet, le spectre lumineux d'un tube CRT (la référence en vidéo) ou de celui d'une lampe au Xénon (la référence en vidéoprojection) est très large. Celui du LED est au contraire très court et donc moins riche visuellement (à calibrage égal). Enfin, la technologie a heureusement quelques beaux avantages tels que la montée en température extrêmement rapide (pratiquement aussi rapide qu'une télévision), son extinction quasi instantanée, sa faible consommation d'énergie, l'extrême durée de vie des LED et la stabilité de sa luminance et de sa colorimétrie (on ne calibre qu'une bonne fois pour toutes).
Kaleidescape
L'équipe présentait également le Kaleidescape dans sa version Blu-ray (voir notre test). Nous avons d'ailleurs appris que ce dernier permettait de piloter automatiquement une lentille anamorphique et des masques électriques en fonction des films lus via un système domotique externe comme Crestron. Pour se faire, le Kaleidescape envoie une commande externe directement stockée dans la base de donnée de films.
Démon son HC
La scène de règlement de comptes finale d'Open Range était particulièrement impressionnante surtout sur les coups de fusils. Les petites enceintes Revel s'en sont donné à coeur joie grâce à aux électroniques de pointe associées.
Démo Hi-Fi
La démonstration Hi-Fi était impressionnante de part le matériel employé et en particulier sur les enceintes géantes JBL Everest. Le rendu sonore, en particulier sur les cuivres était très réaliste. Dommage que l’acoustique de la pièce ne se prêtait pas vraiment à une telle démo (en particulier sur les graves) malgré le gros travail de calibrage via de multiples micros. Nous avons trouvé les aigus un petit peu trop aiguisés mais pour une démo de salon, c'était impérial. On ne pouvait pas faire beaucoup mieux vu les conditions.
Un grand merci à toute l'équipe et en particulier à Anthony de Genesis-Technologies.
Installation Hi-Fi
JBL Everest
JBL K2 9900
Ampli Mark Levison N°53
Lecteur Mark Levison CD N° 512
Console Mark Levison Media N° 502
Installation HC
Ecran motorisé Flex DNP
Vidéoprojecteur Digital Projection MVISION à LED
Audio Design Associates : Suite 7.1 HD / PTM8150
Revel Speakers : Systeme 5.1 Gamme Concerta
Système Kaleidescape System Blu-ray M500
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